La lipodystrophie fait partie des effets secondaires liés à la combinaison de plusieurs antirétroviraux. C’est une diminution ou une augmentation de la graisse sur certaines parties du corps. Que faire ? Quelques explicationsLa lipodystrophie, anomalie localisée du tissu sous-cutané (sous la peau), se traduit par une mauvaise répartition de la graisse.
Ce phénomène indésirable s’accompagne souvent de modifications métaboliques, une augmentation du taux de graisse dans le sang portant sur le cholestérol, les triglycérides et une résistance à l’insuline avec augmentation de la glycémie... Les facteurs de risque de ces anomalies sont l’âge, une faible charge virale et une longue durée du traitement.Aujourd’hui, on pense que la combinaison des traitements antirétroviraux est de plus en plus performante et que la lipodystrophie, induite par les antirétroviraux (ARV), n'est pas tant liée à leur efficacité qu’au temps d’exposition aux traitements, à l'âge, à l’ancienneté de l’infection, à la nature du traitement. Mais on ne peut toujours pas expliquer pourquoi cette lipodystrophie apparaît chez certaines personnes et pas chez d’autres. D’autant qu’il existe également des personnes qui ne sont pas sous traitement et qui présentent cette même anomalie. De nombreuses études sont en cours. Des résultats découlera peut-être la mise en place d’un traitement. Que puis-je faire ?Si cette nouvelle apparence physique semble trop difficile à supporter, et génère peut-être chez vous une angoisse – vous ne vous reconnaissez plus, votre maladie devient difficile à cacher, vous vous sentez moins séduisant(e) –, si c’est pour vous un vrai problème, un mal-vivre, il faut agir.
Parler de son physique La lipodystrophie peut être difficile à vivre, car elle concerne l’apparence. Chacun a un seuil d’acceptation qui lui est propre. N’hésitez pas à en parler en consultation ou avec un psychologue ou un psychiatre, qui mettra des mots sur votre souffrance et vous aidera à mieux intégrer votre changement physique. * Actuellement, ces interventions ne sont pas automatiquement prises en charge par la Sécurité sociale. Toutefois, pour les personnes déterminées, il est recommandé de déposer un dossier d’entente préalable de prise en charge auprès de leur CPAM avec les avis du médecin prenant en charge le VIH, du chirurgien qui réalisera l’intervention, éventuellement du médecin traitant. http://www.trt-5.org/article127.html La section commentaire est fermée.
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Mars 2018
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